## Mer 10 Avr 2019 - 16:24 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Le printemps est enfin là, et avec lui commence une nouvelle année scolaire. Ces derniers temps, je ressens à la fois la joie d'en avoir presque terminé avec mon cursus et le stress que cela engendre en moi ; pourtant, cela ne changera rien à ce que je fais, mis à part un poil moins de révisions, et par-là même beaucoup plus de temps dédié à mon fiancé et mes amis. Je n'arrive cependant pas à ne pas me sentir angoissée à l'idée d'obtenir enfin mon diplôme ; sans doute parce qu'à partir de ce moment-là, je ne pourrai plus me cacher derrière une énième excuse du type : "je ne suis pas encore médecin". C'est vrai, il y a toutes les responsabilités ; mais celles-ci, je les endosse déjà à Terrae... Ou peut-être que c'est le fait que je serai considérée, tout doucement, comme une véritable Master (à plein-temps, je veux dire) qui me fait défaut ? Bien, d'accord ; certains diraient que c'est déjà le cas, mais ce n'est pas ainsi que je le ressens. Qu'est-ce que je fais pour aider mes compatriotes Masters, au juste ? Pas grand-chose. Je fais mon travail, et cela aide ; mais en dehors de ça, je ne m'occupe pas vraiment des élèves, sauf lorsque je les surprends à faire des bêtises — c'est à dire pas réellement souvent… Donc qu'est-ce que je peux faire de plus ? La réponse m'est venue rapidement en ce mois d'avril : prendre des responsabilités plus larges. Il n'est plus seulement question de faire les choses dans mon coin, mais surtout d'en faire bénéficier la communauté de Terrae ; mes missions ponctuelles hors de l'institut ne me suffisent pas vraiment. (Est-ce que je n'aurais pas peur d'être désoeuvrée, au juste ?) Cela étant, lorqu'Hideko nous a fait comprendre qu'il nous fallait quelques mains supplémentaires pour tutorer certains nouveaux particulièrement impulsifs (il paraît que c'est la mode, en ce moment ?), j'ai sauté sur l'occasion. Tiago Marquez est kinésithérapeute à l'hôpital ; nous avons déjà été amenés plusieurs fois à travailler ensemble. J'ai pu discuter un peu de son cas avec le psychologue qui l'a reçu à son entrée à l'institut, et l'ai côtoyé sommairement sur notre lieu de travail. Autant dire qu'il est sympathique, avenant et ouvert, mais qu'il risque fort de se révéler être une tête à claque. Tête à claque qui, comme la majorité des feux (#stéréotypes), aime incendier n'importe quoi et a fait preuve de comportements violents au cours des dernières semaines. Bien. Cette introduction étant faite, nous pouvons revenir à l'instant présent. Hôpital, milieu d'après-midi ; les infirmières sont occupées à leur pause café, je n'ai pas de consultation en vue avant un moment, aussi ai-je décidé de m'occuper de refaire les comptes du stock de médicaments. Une des secrétaires médicales m'a récemment prévenue que les comptes ne collaient pas avec l'inventaire en réserve, aussi ai-je décidé de mettre à profit ce temps pour m'y coller — parce que je m'ennuie et que réviser me sort par les oreilles. Me déplaçant silencieusement comme à l'accoutumée, j'entre dans la salle en question afin de vérifier le stock… Et quelle n'est pas ma surprise lorsque j'aperçois la touffe de cheveux si particulière de notre ami Tiago, la tête dans une caisse de la réserve ! Sourcil haussé dans ma circonspection et mon agacement, je m'appuie contre l'encadrement de la porte sans faire de bruit, bras croisés sur ma poitrine, l'observant pour voir s'il fourre des objets dans ses poches. J'attends que ses yeux remarquent enfin ma présence — en espérant qu'il ait une bonne trouille — pour lâcher, sans grande émotion : —Bonjour Tiago, tu trouves ce qu'il te faut ? Je vole en #F54759 ♥ |
## Sam 13 Avr 2019 - 17:49 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | C'est sûrement bizarre pour ceux qui me connaissent un peu, mais j'aime vraiment ce job. Bosser là, dans cet environnement, plein de gens amochés. Les journées ne sont jamais les mêmes. Aucun ennui. Mieux, cette ambiance qui règne en hôpital a tendance à m'aider à garder mon calme. Ouais, les débordements sont plus rares ici. Enfin, tant que je suis en exercice, parce que c'est vrai que certains de mes collègues ont déjà pu se rendre compte qu'il ne faut pas trop me chercher quand même. Surtout quand j'ai pas dormi la veille. Comme aujourd'hui. C'est pas parce que j'ai une conscience professionnelle plutôt développée, que je vais m'empêcher de vivre à côté. Et moi, j'ai besoin de sortir le soir. Et de contacts physiques. Rester seul, enfermé devant un écran, non merci. Bref, je suis pas de super bonne humeur dans ces cas là, et j'ai besoin d'un peu d'aide. Que ce soit pour faire passer ce mal de crane qui ne me lâche pas, pour regagner un peu d'énergie, ou... Pour faire passer ces tremblements caractéristiques quand je suis en manque. Parce que même si je me débrouille pour faire un peu de jardinage dans ma chambre, il me faut plus que de l'herbe. Alors savoir que tous ces médocs sont à disposition est tout de suite un beaucoup trop tentant. Naturellement, depuis que j'ai commencé à bosser ici, j'ai pris l'habitude de faire quelques détours par le coin pharma de l’hôpital, histoire de faire mon petit marché quand j'en ai besoin. Et c'est vrai que j'ai une conso assez élevée en la matière... Du coup, je viens juste de récupérer une nouvelle boîte de Rilatine, des petits cachets aux multiples effets parfaits pour les gens comme moi, lorsque j'aperçois une silhouette dans l'encadrement de la porte. Qui ne me laisse pas le temps de dire quoi que ce soit. Aoi Amazaki, l'une de mes collègues. Et master. Jusqu'à présent, j'ai pas vraiment grand chose à dire sur elle. Si ce n'est qu'elle a l'air d'être hyper impliquée dans son taff. Mais a priori assez sympa lorsqu'elle s'accorde quelques minutes. Le genre de personne avec qui je ne me suis pas encore pris la tête. Quoi qu'il en soit, il va falloir bien plus que cette intrusion pour espérer me voir perdre de mon assurance. Bah, je me suis déjà fait choper par les flics à vendre de la coc, alors ce n'est pas une petite nana bien mignonne, master ou pas et quelle que soit sa réputation, qui risque de me faire flipper. Sourire un peu trop prononcé qui en dit long, je me tourne vers elle tout à fait naturellement. Évidemment que j'me doute qu'elle ne me salue pas de la sorte seulement pour prendre de mes nouvelles. J'suis pas un débutant. Rougir et bafouiller, c'est clairement pas dans mes habitudes. Alors je garde même cette boîte assez évocatrice en main. - "Bonjour Aoi. Je me débrouille ça va. Et toi ? Tu cherches quelque chose ?" Ouais je sais, mais il n'y a que par la provocation que je suis capable de répondre à ces accusations faussement déguisées. Et puis, on ne sait jamais. Si ça se trouve, elle est juste dans le même cas que moi. I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Dim 5 Mai 2019 - 21:14 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Durant quelques secondes, j'observe Tiago qui récupère une petite boîte, sourcil haussé, avant qu'il ne me remarque. Ma remarque ne semble pas l'affecter outre mesure ; il me dévisage et me lance un très (trop) large sourire, qui ne me paraît pas très innocent. C'est bien, il se maîtrise bien, pour quelqu'un qui vient d'être aperçu dans un endroit où il n'a pas le droit d'être. Pas de rythme cardiaque excessif, pas de signe de sudation, ni le souffle court. De cette distance, je ne vois pas de quel médicament il s'agit, mais j'admets être curieuse. Peut-être a-t-il une autorisation signée par un des Masters en charge à l'hôpital, mais habituellement, on discute de ce genre de choses, alors… Je dois avouer être quelque peu suspicieuse à son égard. Je souris néanmoins, pas vraiment en coin, pas vraiment affable non plus ; simplement polie. C'est ma spécialité, être polie. Lentement, je me décolle de l'encadrement de la porte, sans pour autant bouger de mon poste, détendue. —Pas vraiment. On m'a avertie d'un problème d'inventaire récemment, alors je venais recompter tout ça, pour vérifier que tout va bien. Posons le décor directement, je n'aime pas trop tourner autour du pot... D'autant que je n'aime pas le sourire qu'il fait, ça me rappelle Huo quand il a fait une connerie et qu'il essaie de noyer le poisson. —Je suis surprise de te voir ici, je ne savais pas que tu avais une autorisation d'aller à la réserve. Tu veux bien me montrer la boîte que tu as prise ? Tu comprends, avec ces disparitions, je suis obligée de vérifier. Petit sourire. J'essaie d'être sympa, pour le cas où je me tromperais. Je déteste accuser les autres injustement, et je ne crois généralement que ce que je vois. Et puis, dans le pire des cas, il peut tout à fait avoir une bonne raison... Peut-être. J'attends de voir comment il compte essayer de me baratiner, de toute manière… Je vole en #F54759 ♥ |
## Mar 7 Mai 2019 - 19:02 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Problème d'inventaire. C'est bon, je me doutais bien que ça allait se voir à un moment. Alors forcément, je ne suis pas dans la meilleure position qui soit actuellement, mais ce n'est pas non plus ce qui va me faire perdre mes moyens. Et puis, c'est un bon test. Voir comment réagit vraiment cette nana. Est-ce qu'elle est hyper relou, juste mega appliquée, facile à convaincre ou avec un côté chef militaire un peu trop poussé ? Je déteste devoir me fier à ce qui se raconte sur les gens. C'est l'occasion parfaite pour en savoir plus. Je sais, elle reste quand même master et j'ai pas l'intention de faire n'importe quoi. Pas de provocation outrageante donc. - "Ah, ouais bien sûr." Bah, j'vais pas cacher précipitamment cette boite dans mon dos avec un faux air innocent maintenant... Elle l'a vue, alors je vais jusqu'au bout, franchissant d'une allure posée les quelques mètres qui nous séparent pour lui tendre les médocs. Toujours aussi naturellement. Parfaitement détendu. Médocs pour lesquels je ne dispose évidemment pas de la moindre autorisation. Je me doute qu'elle sait. Pourtant elle ne me fait pas directement la morale. Est-ce qu'elle cherche une preuve, ou je ne sais quoi d'autre ? A moins qu'elle ne manque vraiment d'aplomb et soit incapable de s'imposer... Nan, ça j'y crois moyen, sinon elle ne se tiendrait pas de la sorte devant moi. Alors j'entre dans son jeu. J'ai l'habitude d'improviser. Et je crois même que j'aime ça. Cette petite pointe d'adrénaline provoquée par les interdits. Ce face à face qui ressemble un peu trop à un défi à mes yeux. Une certaine envie de voir jusqu'où je peux aller. Où sont les limites. Et idéalement, réussir à les franchir. A les contourner. Tu peux bien penser ce que tu veux, mais c'est comme ça que j'ai toujours été éduqué. Les règles sont faites pour ne pas être respectées. - "Bah, c'est que ça fait pas super longtemps que j'suis là tu sais, alors comme n'importe quel nouveau j'imagine, c'est vrai que j'me retrouve encore à me taper les allers retours pour ceux qui ont la flemme de bouger. Ou qui sont débordés. Mais ça m'va. Puis à monter et descendre tous ces étages ça permet de garder un beau cul." Sourire un poil provoquant qui va avec, bien sûr que j'essaie de voir si elle est du genre à se laisser facilement déstabiliser. Ça m'arrangerait bien d'ailleurs. Parce que la situation n'est clairement pas à mon avantage. Mais c'est aussi ce qui me plait. Ouais ouais je sais, je peux vite paraitre insupportable quand je m'y met ! Ou quand on m'cherche. I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Lun 27 Mai 2019 - 19:28 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Il faut bien avouer que Tiago ne se démonte pas ; il ne montre pas le moindre signe d'anxiété, toujours calme. Il s'avance jusqu'à moi et je lui souris toujours poliment, parce que c'est probablement ce que je fais de mieux avec les regards noirs et mon air clairement pas convaincu. Je le remercie avec un sourire, prend la boîte pour l'observer. De la ritaline, évidemment. Je n'aime pas accuser à tort, et c'est certainement pour cette raison qu'il me fallait attendre de voir. Mais n'allons pas nous mentir, c'est exactement le genre de médicaments qu'il nous manque dans notre réserve. Presque déçue d'avoir trouvé le coupable assez vite, je retiens un soupir dépité. Je n'aime pas avoir le rôle de la prof, ni celle du Master qui remet les gens à leur place. Pourtant, si je n'aime pas l'avoir, ça ne m'empêche pas de m'y conformer. Ce que j'aime encore moins, en revanche, c'est l'étincelle de défi qui brille dans ses yeux. Pas de chance, la dernière personne qui pensait m'avoir de cette manière est devenu mon fiancé quelques années plus tard, et il dit que je suis une psychopathe. Mon sourcil se hausse de circonspection. Ca, c'est mon air vraiment pas convaincu. —Je veux bien l'admettre, mais ce n'est pas vraiment le sujet ici, tu t'en doutes, je souris encore, la voix toujours très posée. Bon sang c'que j'ai envie de lui faire manger ce sourire agaçant. C'est copyrighté FeuxTM, c'est bien ça ? —Et donc, tu t'es dit qu'essayer de me faire croire que des collègues vont demander à un nouveau d'aller chercher de la Ritaline allait passer ? je lui demande finalement, après un temps de pause, un sourire en coin aux lèvres, moqueuse mais aussi sincèrement curieuse de voir à quel point ce type peut essayer de s'enfoncer. Je m'attendais presque à plus d'inventivité. Je vole en #F54759 ♥ |
## Mar 28 Mai 2019 - 21:36 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Ok, elle reste parfaitement stoïque. Ça m'arrange moyen. Même pas un tout petit peu déstabilisée. Tant pis, c'est le genre de truc que je peux assumer facilement. C'est bon, ça reste que des médocs, j'm'en branle un peu qu'elle sache que j'en emprunte quelques boites. Sans permission. On dirait bien qu'il va falloir que je change de stratégie. Ça ne me dérange pas. De toute façon, elle ne flanchera pas. Je le connais ce regard. C'est celui qui dit qu'elle sait et qu'en plus, elle a bien l'intention de me mettre face à mes conneries. Quoi que je puisse lui dire. Dans ce cas là, il faut entamer par un haussement d'épaule. Tout en restant décontracté. - "Bah, tu sais j'te connais pas, alors j'me suis dit, on sait jamais. Pourquoi chercher compliqué hein ? Bon maintenant, je sais que ça marche pas. Mais si ça peut t'faire plaisir, promis la prochaine fois, je réfléchirai à une excuse en béton !" A quoi ça sert de la baratiner alors que c'est grillé ? Non, l'étape d'après, c'est de savoir à quel genre de conséquences je dois m'attendre avec elle. J'y peux rien aussi si elle reste hyper calme comme ça ! J'suis plus à l'aise quand il s'agit de gueuler un bon coup, mais avec des gens comme ça, c'est pas possible ! - "Après, j'reconnais que c'est quand même pas top, ça s'fait pas, je devrais pas recommencer tout ça. Alors, j'suis sûr que je peux trouver un autre moyen de te faire plaisir. Du genre, oublier cette histoire et je t'invite boire un verre ? Ou n'importe quoi d'autres que tu préfèrerais !" Un sourire un peu plus charmeur, moins provoquant, faut bien que je profite du fait que ce soit une meuf ! Allez, j'suis sûr que ça peut marcher ! En plus, si on lui enlève cet air un peu trop sévère et sérieux, elle doit être vraiment pas mal ! Deux en un, ce serait parfait ! I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Mer 19 Juin 2019 - 18:08 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Décontracté, pas destabilisé le moins du monde. Ou, plutôt, c'est ce dont il se donne l'air. J'incline légèrement la tête, sans perdre de mon sourire moqueur. Son insolence est tellement insupportable, elle me rappelle toutes ces personnes qui prennent sans cesse leur monde pour des abrutis. Huo était comme ça, avant. J'ai de l'entraînement, il ne faut pas croire. S'il peut encore m'arriver de ne pas savoir comment réagir, je sais aussi que je n'ai plus envie de laisser passer le moindre écart de conduite. Haussement de sourcil de ma part. Ah oui, donc il pense recommencer, me l'avoue sans honte, et essaie de m'inviter à prendre un verre en attendant ? Ahhhh.... Mais bon sang. Pourquoi il faut tout de suite qu'ils abusent ? Je lui renvoie un petit sourire de pitié. C'est pas vraiment avec moi qu'il faut utiliser cette technique là, mon chéri. Il me faut quelques instants pour réfléchir à ma réponse, mais, une fois celle-ci trouvée, mon sourire s'élargit de lui-même pour redevenir plus joyeux. —Oh, oui, excellente idée ! Invite-moi à prendre un verre ! Tu m'expliqueras en détail pourquoi tu pioches dans les réserves ! je m'enjoue, attrapant doucement mais fermement son bras des miens, avant de battre des cils et le traîner à demi hors de la réserve. On passera un très bon moment, tu verras ! Sans quitter mon sourire, je tâche de rester accrochée à ce bras tout en lui faisant comprendre que s'il se dérobe, il va pas beaucoup aimer ma réaction. Je suis gentille, là. Mais s'il me prend pour une conne, je vais le prendre pour un con, le jeu fonctionne comme ça à présent ! —Et donc, tu disais, la prochaine fois, tu me trouveras une excuse en béton, hmm ? Tu sais qu'on n'accepte pas les voleurs parmi notre équipe, quand même ? je rajoute sur un ton faussement et exagérément concerné, presque enfantin. Surtout en fonction de ce que tu fais avec ces cachets. J'espère que tu ne les distribue pas, tout de même... Je vole en #F54759 ♥ |
## Lun 24 Juin 2019 - 11:48 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Ça pue l'embrouille. Bah ouais, bien sûr que je me rend compte que cette façon d'accepter ma proposition n'a rien à voir avec celle d'une meuf prête à me tomber facilement dans les bras. Ce serait même l'inverse total. Mais ça ne change strictement rien. Je ne suis pas du genre à faire marche arrière, sûrement pas maintenant ! Ce jeu aussi instable que dangereux pour ma gueule qui s'est mis en place depuis qu'Aoi m'a adressé la parole ne me dérange pas. Il n'y a rien de vrai dans notre attitude respective depuis le début. Je le sais et à moins qu'elle ne soit stupide, elle le sait aussi. Pourtant, ça me plait. Parce que j'ai très envie de prouver pouvoir en sortir vainqueur. Cette légère adrénaline qui monte lorsqu'on on est pris en flagrant délit, ce besoin d'être au top pour pouvoir s'en sortir, j'aime. - "Oh nan, nan c'est pas vraiment du vol, j'vais les payer t'inquiète pas, mais, j'préfère faire un paiement groupé quand j'en aurai plus besoin." Eh, j'suis pas un débutant, je sais bien que l'excuse de l'absence de thunes juste après l'avoir invitée ne serait pas crédible ! Et des excuses, j'en ai un sacré nombre en réserve. Alors je garde toujours ce même sourire parfaitement hypocrite et ne fais aucune remarque sur cette façon qu'elle a de s'accrocher à mon bras. Bah ouais, elle reste plutôt jolie, forcément que je ne vais pas m'en plaindre. Tant qu'elle ne me le pète pas, ça me va. Je garde bien à l'esprit qu'elle est master et qu'elle est probablement capable de choses qui dépassent ce que je peux imaginer. Forcément que je me méfie. Ce qui ne m'empêche pas de continuer à afficher cette parfaite confiance. - "Nan, bien sûr que j'les distribue pas ! J'sais bien que c'est pas toujours évident au premier regard, mais j'ai une certaine notion des responsabilités quand même. C'est juste que, en ce moment j'en ai besoin et comme tout le monde est un peu débordé, je préfère me débrouiller moi-même. J'ai l'habitude." Bah voyons. L'habitude de consommer ce genre de cachet et de me démerder seul, ouais ça y a pas de soucis. Pour le reste... Évidemment que j'en revend une bonne partie, je consomme pas tout ça seul ! Cela dit, je ne revend pas tel quel. Quelques petites manips pour en proposer une version légèrement différente sous forme de poudre et le prix peut facilement tripler, j'suis pas con non plus. Je lui répond tout en continuant d'avancer direction l’ascenseur. Pas la moindre hésitation de mon côté, d'extérieur on pourrait presque croire qu'on s'entend bien. Je ne sais pas exactement ce qu'elle a en tête mais je ne vais pas lâcher si facilement. - "Alors dis moi, qu'est-ce que tu préfères ? Qu'on se contente de la cafet pour que tu puisses garder ton image de nana hyper sérieuse, ou t'es prête à venir te poser dans un bar en ville ?" Cette même attitude hyper avenante comme s'il ne s'agissait vraiment que d'aller prendre un verre en tête à tête, parce que quitte à jouer à ce jeu, je ne compte pas le faire à moitié. Et puis, si ça me permet d'attirer son attention sur un autre sujet, je ne vais pas me priver. I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Lun 29 Juil 2019 - 14:49 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Grand sourire hypocrite de ma part. Ce petit jeu commence sévèrement à m'attaquer le système, mais je ne compte pas me laisser marcher dessus. Surtout par quelqu'un qui, visiblement, ne semble pas s'inquiéter outre mesure des conséquences de ses actes. Et il en rirait presque. Il paraîtrait convainquant ! Presque convainquant... Dommage pour lui. Mes sourcils se haussent, mais je ne perds pas mon sourire, ni mon ton enjoué : —Tu mens avec une telle spontanéité, on dirait que tu as fait ça toute ta vie ! Vraiment, je suis impressionnée. Cela étant, ne me sers pas ces salades, c'est très désagréable, et là tu vas beaucoup trop loin. Yeux presque rieurs et ce sourire qui ne me quitte pas. Je ressens cette colère en moi, mais cet enjouement que je feins n'est pas entièrement factice. Ma prise se resserre sur son bras durant un instant, quitte à lui faire mal, pour lui expliciter ma désapprobation. Je ne décèle aucun changement dans son ton, mais son côté tellement... arrogant et sûr de lui me fait clairement douter. —Si tu avais une certaine notion des responsabilités, tu ne tomberais pas aussi bas, tu sais ? Oh, bien sûr que tu le sais. (J'incline la tête pour le regarder, sans perdre mon expression mutine.) Pourquoi en as-tu besoin ? Question posée innocemment, mais j'admets qu'une réponse sincère serait appréciable. Cela étant, je ne prends rien de ce qu'il me dit pour argent comptant. S'il fait réellement du trafic, et je n'ai aucun moyen d'en être certaine, c'est grave, et ça met potentiellement en danger des adolescents et d'autres personnes fragiles. Qu'il consomme, je pourrais passer ; mais qu'il se moque du monde de cette manière, non. Je n'accepte pas ! Nous appelons l'ascenseur et y entrons. Mon rire se répercute contre les parois. —Mon image de nana hyper sérieuse ? Tu as de vilains stéréotypes, bien sûr que je sors. Ce n'est pas parce que je ne sors pas avec des types comme toi que je ne mets pas le nez dehors, je rétorque, sourire en coin. Je glisse un petit regard dans sa direction, le détaillant, avant de lâcher son bras, m'approcher du panneau de contrôle et de bloquer l'ascenseur à mi-chemin. La machine s'arrête dans un bruit sourd, tanguant légèrement. Puis je me retourne vers lui, sans la moindre expression, m'appuyant contre ledit panneau de contrôle pour l'empêcher d'y avoir accès, bras croisés, avant de hausser un sourcil. Menton haut, yeux dans les yeux. Ne me prends pas pour une conne, merci beaucoup. —Mais avant ça, on va parler. Je te conseille juste de redescendre de quelques étages dans toi-même quelques instants, je t'assure que ça te rendrait service. Mon ton a quelque peu changé : plus calme, plus sévère, mais pas violent. Pas encore. HRP : Désolée pour le temps de réponse D: J'ai été occupée avec le boulot !! J'espère que ça te va aha, j'étais morte de rire pendant tout le long. J'adore les réactions de Tiago, elles sont magique :') J'espère que ça te convient, sinon hésite pas à me MP ! Des bisouuus ! Je vole en #F54759 ♥ |
## Mar 30 Juil 2019 - 19:24 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Est-ce que ce serait le signal du changement de ton ? Bien sûr que ces faux airs sympathiques vont tomber à un moment. Et on dirait bien que Aoi en a eu assez de mes supers histoires. Pourtant j'en ai encore plein d'autres en réserve. Alors je ne perd rien de mon attitude de mec sympa malgré un léger changement de registre. - "Je t'assures que ces salades sont beaucoup plus agréables que la vérité. Souvent les gens posent des questions sans vouloir entendre certaines réponses. Alors, je m'arrange pour que tu sois satisfaite, c'est tout." Ouais, peut-être que je peux paraitre un poil arrogant avec ce genre de réponse dont je ne cherche absolument pas à me cacher. Si je sais aussi bien mentir c'est pas pour rien. Il y a certaines vérités qui n'arrangent personne. Comme le fait que je pique certains médocs à l'hosto pour les revendre sous une forme différente à certaines personnes. Ou encore que je puisse venir bosser certains jours en étant sous l'emprise de ces substances si controversées. - "J'imagine que tu sais très bien ce qu'il y a dans ces cachets. Et, il n'y a pas trente six raisons pour lesquelles on en consomme sans être réellement malade." Bien sûr que je préfère laisser ces merdes circuler dans mes veines que de prendre le risque de faire une crise de manque à n'importe quel moment. Il y a largement de quoi tromper mon système nerveux là-dedans. Mais le reconnaitre très clairement à voix haute est encore un peu trop difficile. Alors je me contente d'entrer dans cet ascenseur en espérant pouvoir changer de sujet au plus vite. Et me défaire de cette étreinte qui est de plus en plus douloureuse. Ce qui semble assez mal barré malgré un début plutôt encourageant... Je n'aurais pas regagné mon attitude hyper confiante très longtemps. Ok, ce coup là je ne l'avais clairement pas vu venir ! C'est quoi ce plan chelou ? Si j'arrivais à être parfaitement objectif, je devrais bien reconnaitre qu'elle a un petit côté flippant là, à arrêter l'ascenseur de la sorte, me bloquant toute sortie. Mais si je réagissais de façon prudente, ça se saurait. Au lieu de suivre bien sagement ses conseils, je préfère faire un pas dans sa direction, toujours ce sourire parfaitement faux scotché au visage, réduisant totalement le peu d'espace qu'il y avait entre nous dans cette boîte de métal. - "Le coup de l'ascenseur en panne, classique. Si tu voulais juste t'envoyer en l'air là-dedans, fallait le dire direct." Bien sûr que j'ai compris que cette théorie est totalement infondée, raison pour laquelle je ne m'attarde dans cette position trop proche, enchainant tout aussi rapidement. - "Mais si tu tiens vraiment à c'qu'on parle avant, alors vas-y. Ouais, c'est pas la première fois que ça m'arrive d'avoir à prendre quelques medocs. J'ai sûrement un rythme de vie un peu trop intense, alors j'ai pris l'habitude d'avaler ces trucs. Et du coup, ça devient difficile de faire sans. C'est tout." Admettre une partie de la vérité dérangeante pour garder sous silence la partie la plus emmerdante. Encore une pratique que j'ai bien vite apprise. Mon ton se fait un peu plus sec, parce que ça me fait un peu chier quand même. Non pas qu'être bloqué là-dedans soit particulièrement déplaisant, mais j'ai bien compris qu'il est temps de lui donner quelques éléments qui pourraient la rassasier. Eh, j'ai beau ne pas être particulièrement raisonnable, je ne suis pas complètement irréfléchi pour autant. - "Satisfaite ?" I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Mer 11 Sep 2019 - 17:37 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Il est arrogant, hautain. Il pense que je vais me satisfaire de ce qu'il me balance. Ce qu'il m'avoue très clairement, par ailleurs : je prends donc le parti de ne pas croire un traitre mot de ce qu'il me dit. C'est le genre de personne à te dire Vert pour éviter d'avoir à dire Jaune, qu'il planque derrière. Un rire m'échappe. —Oh, non, bien entendu, tu imagines mal, bien sûr que je ne sais pas ce qu'il y a dans ces cachets, j'avais oublié que j'étais stupide ! je ris. Je fais des études de médecine espèce de gros malin, bien sûr que je sais ce qu'il y a dedans. Simplement, avoir des preuves orales, c'est quand même beaucoup plus pratique que des présomptions, vous ne pensez pas ? Le coup de l'ascenseur en panne ne le fait plus sourire, ou du moins plus comme avant. Une lueur menaçante passe dans son regard alors qu'il fait un pas dans ma direction, alors que je le regarde sans ciller, yeux dans les yeux. Il est trop proche, mais ce n'est pas comme s'il me faisait peur. L'air se fait plus lourd dans l'ascenseur. Je fais peser une certaine pression sur ses épaules, simplement pour lui faire prendre conscience que je suis là et qu'il n'a pas intérêt à déconner. Mon sourire s'étire, sarcastique, mais je ne bouge pas. J'écoute simplement. —Je serai satisfaite quand tu redescendras de la montagne de ton égo et que tu me montreras un peu de respect, pour commencer. L'un de mes sourcils se hausse. La politesse, ça coûte rien, ducon. Et si tu veux commencer à être agressif, t'es vraiment très mal barré. —Intéressant de constater qu'un membre du personnel paramédical travaille sous substances. Si tu veux continuer ici, il va falloir faire quelque chose à ce niveau-là. Mentir, voler, et quoi encore ? Dealer ? Super. Bonne ambiance à Terrae. La colère que je contiens à l'intérieur de moi ne va pas tarder à lui arriver en pleine tête. Je me sentirais presque navrée pour lui. Je ne le suis pas. Je lâche un soupir, mine concernée cette fois-ci. —Si tu as besoin d'aide pour arrêter, il suffit de venir chercher de l'aide. On sera là pour t'aider ; y a des groupes pour ça, et les équipes médicales sont formées pour. Mais tu peux pas faire n'importe quoi ici. Dire qu'Hideko m'a chargée de le surveiller, quelle blague… Je pense qu'elle n'imaginait pas que ça irait aussi loin, en fait. Le rapport va pas être amusant. Je me doute que lui faire la morale va pas fonctionner, mais pour ça j'ai besoin de voir quelles sont ses réactions. Et là, il peut de toute manière pas échapper à cette discussion, alors... Autant y aller comme une bourrine, et on verra après. J'ai jamais su régler les problèmes avec délicatesse. HRP : J'ai eu un élan de motivation ; du coup cadeau :'o Désolée encore pour le retaaard <3 Je vole en #F54759 ♥ |
## Dim 15 Sep 2019 - 23:06 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Plus les minutes passent et plus la tension se fait importante. J'ai l'habitude de gérer ça, mais cette fois, il y a quand même quelque chose de bien différent par rapport à ce que j'ai connu dans la rue. Là, les gens ont des pouvoirs. Mais je ne vais pas en montrer quoi que ce soit pour autant. Non, je n'suis pas si facile à ébranler, qu'elle ne croit pas m'avoir facilement. Mais je dois reconnaitre qu'elle est obstinée. Et que ses méthodes ne sont pas franchement conventionnelles. Je ne fais aucun commentaire sur cette histoire d'égo et de respect. Tss, je montre du respect qu'aux gens que je respecte. Et là, c'est clairement pas le cas. Je sais pas faire semblant, c'est comme ça. Heureusement, je sais quand même la fermer quand c'est préférable, alors je vais me contenter de la regarder de cette parfaite expression dédaigneuse que j'aime tant. De toute façon, j'ai pas trop envie de faire quoi que ce soit là, y a tout qui commence à devenir trop chelou. - "C'est bon, tu vas pas m'dire que j'suis le premier, puis c'est juste... Pour moi. Mais si ça peux t'rassurer, je ferais gaffe à être clean pour venir bosser. Il te faut d'autres preuves de bonne volonté ?" Bien sûr que c'est des cracks. J'ai pas du tout l'intention de faire le moindre effort sur ce point. Et à moins de me faire pisser dans un bocal à chaque embauche, je continuerai à faire exactement comme j'en ai envie. Ouais ouais les télépathes je sais, bah si elle l'est, va t'faire foutre. Parce que moi aussi ça commence à m'gonfler ces faux airs charmants là. Je sais pas c'que c'est, mais je commence à être de plus à plus à cran comme si le stress essayait de monter. Pourtant je sais le gérer normalement. Putain c'est relou là. Quand est-ce qu'elle me lâche ?! - "Tss, j'ai vraiment une gueule à demander de l'aide ? Ça va, j'suis un grand garçon j'ai pas b'soin qu'on me tienne la main. Prendre des medocs pour arrêter d'autres medocs ? Non merci. Et je mettrais pas les pieds dans une putain de salle de réunion pour toxicos en rédemption." Merde, je sais pas pourquoi je m'emballe autant mais faut que j'arrive à me reprendre, à ce rythme là je vais vraiment finir par me faire virer et ça me ferait clairement chier. Respire. Mais c'est pas si facile de cette cage en ferraille. Je relâche mes muscles pour regagner une expression facile moins hostile et prends quelques secondes pour réfléchir à ce que je dois dire après une grande inspiration. - "Ok c'est bon, j'vais y répondre à tes questions et j'peux même rester poli si t'y tiens. Alors, qu'est-ce que tu voulais savoir déjà ? Ah oui, pourquoi je prends ces merdes ? Pas pour le fun t'inquiète, c'est juste le seul moyen que j'ai trouvé pour me contrôler un minimum en ce moment. Ouais c'est pas beau je sais mais c'est comme ça. Mais ça reste purement personnel et ça n'a aucune influence sur mon travail ici ok, j'arrive à gérer correctement c'que j'ai à faire. Quand on m'casse pas les couilles." Pour la politesse on repassera, d'accord. Mais c'est que je me sens de moins en moins à l'aise là-dedans. Pourtant j'suis pas clostro, je comprends pas. Pourquoi je ressens autant le besoin de me barrer de là ? En plus ça me rend carrément plus agressif, mes mots sortent sans grand contrôle et sur un ton pas hyper engageant. - "On peut aller discuter ailleurs maintenant ?" Parce que là j'suis sur les nerfs. I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Ven 18 Oct 2019 - 17:39 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Bien, il a réussi à me faire dépasser le stade de la politesse, ce qui signifie généralement que je suis trop en pétard pour régler calmement mes problèmes. On va donc procéder à une remise au calme partielle ; je contracte fort les muscles de mon dos, de ma nuque et de mes épaules, plusieurs secondes, avant de tout relâcher. Cela se voit peu, et au pire il pensera que je me suis raidie ; cela étant, cela m'aide à respirer plus amplement et, surtout, à ne pas lui coller mon poing sur le nez. En face, il s'énerve vraiment. Il parle beaucoup, finalement, pour quelqu'un qui n'a rien fait. Je ne suis ni télépathe, ni sensitive ; alors je peux difficilement déceler si les gens mentent ou non. Cela étant, le rythme cardiaque et respiratoire est un bon indicateur ; et vu son agressivité, aucune chance que je le croie. Il veut simplement s'échapper de la situation, raison pour laquelle je vais la faire durer quelque peu. Boh, c'est tristoune, bouhou, pauvre petit bébé Tiago pas content qu'on lui mette ses conneries sous le nez. —Hm, en fait, il me faut beaucoup plus que des paroles en l'air pour considérer que ce sont des preuves de bonne volonté. Oh, j'ai une idée ! Nous te ferons passer des contrôles au travail, je souris calmement. Cela devrait te convenir, puisque tu vas faire preuve de bonne volonté ! Pour être tout à fait franche, je ne peux pas affirmer avec certitude qu'ils me laisseront faire ça, mais je veux le pousser dans ses retranchements, le plus possible. Et ça marche. Il n'est vraiment pas à l'aise, semble plus mal respirer. Moh, on dirait qu'il n'est pas à l'aise dans cette boîte de sardine. C'est bizarre pourtant, je respire si bien ! Ca doit être parce que je n'ai rien à me reprocher~ Je m'appuie plus nonchalamment contre le tableau de commande, haussant un sourcil pendant qu'il m'explique que monsieur est un grand garçon qui n'a pas besoin d'aide. Ca se voit. T'es en train de paniquer de fou, et tu en viens à voler dans nos réserves. Mais si tu n'as pas besoin d'aide, peut-être que tu as besoin qu'on te sanctionne tes conneries ? Parce qu'on peut... Mais ce serait contre-productif, ça, finalement, non ? Alors je le laisse parler. Jusqu'au bout. Il est à peu près honnête. C'est bien, y a de l'évolution. —Merci de me parler, Tiago. Tu sais, c'est un peu triste, parce que ces toxicos en rédemption sont plus courageux que toi, je rajoute avec un soupçon d'amusement. Ils acceptent l'aide qu'on leur donne. Enfin, après tout, c'est ce que tu as fait en venant à Terrae, je suppose... Mais est-ce que tu penses vraiment continuer comme tu l'as fait avant - je suppose que ce n'est pas nouveau, arrête-moi si je me trompe - c'est te donner une chance d'aller mieux ? J'ai un peu de mal à le comprendre et l'imaginer. Donc finalement, tu es ici, tu as besoin d'aide, mais tu refuses que l'on t'aide... Ma tête s'incline et je l'observe longuement, tout en ignorant royalement le fait qu'il se sente mal. C'est à mon avantage. Et je n'aurais aucun problème à expliquer à Hideko ce que j'ai fait si ça peut m'éclairer davantage. Mon visage est plus sérieux. —Et, non, on ne peut pas aller discuter ailleurs, navrée. Je vole en #F54759 ♥ |
## Mer 23 Oct 2019 - 22:00 | ||
Tiago Marquez Messages : 2033 Date d'inscription : 05/02/2019 | Des contrôles... ? Ils peuvent vraiment faire ça ? Je ne sais pas exactement comment tout fonctionne à Terrae et sur ce coup, je crois bien que je n'ai pas intérêt à trop tester. Va vraiment falloir que je fasse gaffe avec cette furie dans le coin. Parce que plus les minutes défilent et plus elle a l'air de faire partie de cette catégorie de femmes qui cachent parfaitement un côté redoutable sous de faux airs de calme et de douceur. Mais de toute façon, on est déjà allés beaucoup trop loin pour que je me couche maintenant. Et visiblement, la carte de l'honnêteté (partielle) ne marche pas beaucoup mieux. - "T'as aucune idée de pourquoi j'ai accepté de venir ici et ça n'a rien à voir avec tout ça !" Ok, c'est sûrement encore un peu trop douloureux de repenser à ce qui m'a poussé à accepter de venir me perdre sur cet archipel à l'autre bout du monde. Et, la raison n'est clairement pas si différente de celle qui m'emmène à piocher régulièrement dans les réserves de l'hosto. Mais ce qui est sûr, c'est que ça réussi à me foutre encore plus en rogne que ce que je n'étais déjà. Les nerfs totalement à vif d'être bloqué dans cette foutue boîte avec une meuf aussi relou, je suis incapable de retenir mon bras qui se lève à l'horizontal, envoyant le côté de mon poing s'écraser brutalement contre le métal de notre cage, dans un fracas classique. Ce n'est sûrement pas particulièrement utile, mais la douleur qui se répand dans ma main a au moins le mérite de me calmer momentanément. - "Si tu comprends pas, c'est p't'être pour une bonne raison. Toi et moi, on n'a rien en commun. Te fatigue pas à essayer d'me comprendre." Cette nana commence à me sortir par les yeux. J'ai encore l'impression d'entendre ces connards de moralisateurs qui pensent savoir ce qui est le mieux pour les autres sans rien connaître d'eux. Peut-être que dans d'autres circonstances j'aurais pu essayer d'être un poil moins nerveux, mais avec cette foutue tension dans si peu de mètres carrés, je suis beaucoup trop à cran pour ça ; même si je réussis à reprendre un ton moins agressif, ce léger éclat colère m'ayant au moins permis de redescendre en pression. Adossé de l'autre côté de l'ascensseur, je dois me concentrer sur mon rythme cardiaque pour le stabiliser au maximum, tout en en choisissant mes mots. - "Dis moi plutôt c'que tu veux, qu'on en finisse. J't'ai dis que j'ferais gaffe à venir bosser clean. Il te faut ces cachetons ? Tu les as déjà, alors gardes les. Le fric pour les autres ? J'te l'apporte demain si y a qu'ça pour te faire plaisir. Mais pour c'qui concerne ma santé ou tout autre sujet purement personnel, fout moi la paix." Bon ok, peut-être que pour ce qui est du fric, ça me fait légèrement chier. Mais la revente est toujours plus rentable qu'une simple boite de médocs, alors si ça me permet de me débarrasser de la harpie, je peux bien l'envisager. I can't run with this weight on my back I can't see 'cause I'm focused on the past I can't breathe, I need to break free From the anger that is constantly inside me |
## Sam 15 Fév 2020 - 14:12 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Évidemment, je sais. Je connais son dossier, mais je ne sais, au final, pas qui il est. C'est une forte tête, et vu le milieu duquel il est issu, ça ne semble pas improbable qu'il suive cette voie. Tant pis. Je ne lui souhaite pas de mal ; mais je n'arrive pas à tolérer ce genre d'attitude et de comportement ici. Tout le monde a souffert. Il est le genre de personnes à aimer intimider, à être violent. Il n'aime pas qu'on lui refuse quelque chose, et c'est aussi pour ça que j'insiste tant pour le frustrer, pour voir jusqu'où il va. Il donne un coup de poing dans la paroi de l'ascenseur. Ça me surprend, mais ne me tire pas de vacillement. Je continue à le fixer, toujours raide mais pas effrayée pour autant par sa démonstration de force. Au moins, je vois un peu mieux à qui j'ai à faire. Et lui sans doute aussi. —Je ne connais en effet pas ta vie, Tiago. Je ne peux pas dire que nous n'avons rien en commun, même s'il se peut que ce soit le cas, je souris calmement. C'est mon rôle d'essayer de te comprendre. Lentement, je relâche toute la pression que j'ai mis dans la cage d'ascenseur. L'air redevient plus respirable ; même une brise étrange se met à souffler, comme pour balayer cette sensation de claustrophobie qui s'installait. Je respire mieux, moi aussi. —Si tu as besoin d'aide pour ta santé, ou quoi que ce soit d'autre, viens me voir, s'il te plaît. Que ce soit maintenant, ou dans six mois, ou dix. Je sais qu'il ne le fera pas, mais quelle importance ? C'est mon rôle, et il me fait de la peine. Il a souffert, il souffre encore ; pour le moment, il n'est pas prêt à recevoir de l'aide. Il n'en veut pas, et je ne peux pas la lui imposer. —Je vais aller droit au but, je t'ai assez retenu et j'ai ce qu'il me faut. Hideko m'a chargée de veiller sur toi. Ce qui sous entend que je suis ta référente en cas de problème, mais aussi que c'est moi qui vais prendre en compte tes débordements et les retransmettre, particulièrement ici. Je ne veux pas avoir à te fliquer Tiago ; tu as mieux à faire et j'ai mieux à faire aussi. Mais s'il faut s'occuper de gérer une situation comme celle-ci à l'avenir, je le ferai. J'espère qu'on s'entend sur ce sujet ? En clair, je ne compte pas fermer les yeux sur ses bêtises. —Tu as le droit de vivre ta vie comme tu l'entends, mais pas si ça doit impliquer d'autres personnes que toi. Je ne te demande pas de le comprendre, simplement de l'accepter. Ce faisant, je débloque l'ascenseur qui se remet en route. J'ai perdu de mon cynisme depuis un moment, même si je sais que sa réaction ne sera pas positive. C'est pas mon objectif. Au final, je crois que j'ai juste vraiment de la peine pour lui. Alors que les portes s'ouvrent, j'effleure son bras, celui qui a frappé la paroi. —Si tu as un souci, tiens moi au courant. On n'est pas forcés de se faire la misère. Mon pouvoir se glisse dans son bras, puis sa main pour le soulager de sa douleur, avant que je ne sorte du petit espace. Je vole en #F54759 ♥ |
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